LA MÉMOIRE DE L’EAU
Compagnie Pernette
MERCREDI 21 AVRIL À 20H
DANSE
DURÉE : 1H ENVIRON
TARIF : 7€ / 12€ / 15€Dans une piscine de Chaumont (précisée ultérieurement)
CRÉATIONAvec : Léa Darrault, Jessie-Lou Lamy-Chappuis, Claire Malchrowicz, Anita Mauro
Chorégraphie : Nathalie Pernette
Assistanat : Regina Meier
Création lumières : Catherine Chavériat
Création musique : Franck Gervais
Costumes : Fabienne Desflèches
Direction technique : Stephane Magnin
Ensemblier / recherche scénographique : David EichenbergerÉlément trouble et double, tout à la fois sombre et limpide, douce et furieuse, maternelle et mortelle, joueuse et ténébreuse, peuplée d’êtres fantastiques, réels ou imaginaires : l’eau fascine. C’est un magnifique réservoir d’images poétiques, de souvenirs enfouis, d’histoires partagées et de reflets de notre intimité. La Mémoire de l’eau se conçoit comme une rêverie chorégraphique, un voyage réel ou imaginaire fouillant à la fois la part sombre, légère et ludique de cet indispensable élément.
« Plonger et resurgir, disparaître lentement, travailler à la beauté d’une presque immobilité et à la flottaison, troubler d’un geste le miroir de la surface, traverser d’une rive à l’autre, se noyer ou glisser au fil de l’eau à la manière d’Ophélie. Chercher le geste liquide, lisse et coulant, l’extrême fluidité d’une danse. À l’inverse, tenter un corps secoué de l’énergie de la tempête, du tourbillon, se perdant dans des courants contraires imaginaires. Organiser ricochets, clapotis, giclées et plongeons en une joyeuse partition. Toucher à la caresse, à la relation sensuelle des eaux et des corps. S’inspirer des êtres fantastiques nés de l’eau : sirènes, dragons des eaux, monstres marins translucides des grands fonds, ondines, nixes, nymphes secrètes, séductrices et dangereuses… » Nathalie Pernette
Productions : Association NA/Compagnie Pernette ; Les 2 Scènes – Scène nationale de Besançon ; Le Théâtre – Scène nationale de Saint-Nazaire ; Théâtre d’Auxerre – résidence en milieu scolaire ; DRAC Bourgogne-Franche-Comté – résidences territoriales en milieu scolaire ; Le Moulin Fondu – CNAREP de Garges-les-Gonesse, Les Ateliers Frappaz – CNAREP de Villeurbanne ; Atelier 231 – CNAREP de Sotteville-lès-Rouen ; Sur le pont – CNAREP de La Rochelle ; La Coopérative 2R2C ; Eclat(s) de rue – Saison des Arts de la rue de Caen. (coproductions en cours)
Avec le soutien du Conseil Départemental du Doubs et de la Ville de Besançon. Photo : MeluneANIMALE
Compagnie Pernette
MARDI 20 AVRIL À 10H ET 18H15
JEUDI 22 AVRIL À 10H ET 14H15DANSE
DURÉE : 30 MIN
TARIF : 5€ / 7€ / 8€ / SCOLAIRE
DÈS 3 ANSChorégraphie et interprétation : Nathalie Pernette
Assistanat : Regina Meier
Lumières : Caroline Nguyen
Costumes : Nadia Genez
Musique : Franck Gervais
Régie : Catherine ChavériatDans un enclos de plexiglas, Nathalie Pernette danse vêtue d’une combinaison noire. Une souris sur son épaule, elle entame un improbable duo. Elle est bientôt rejointe par le reste de la colonie, soit cinquante rongeurs qui courent, cherchent une issue, explorent ses mouvements. Quelque chose de magique se passe, un apprivoisement mutuel. La rencontre improbable combine une part de hasard et une connaissance approfondie de la nature de ces petits mammifères, qui font partie des plus anciens de la planète. Leur sensibilité aux sons, aux mouvements, aux lumières comme au corps étranger sont à l’origine de cette incroyable partition dansée. Exercice périlleux d’écoute et d’interaction, ce travail nous questionne sur notre place d’homme au milieu du monde animal.…
Oserez-vous entrer dans le palais du Maître des rongeurs ?Production : Association NA/Compagnie Pernette ; Le Théâtre – Scène nationale de Mâcon, L’Arche de Bethoncourt ; MA Scène nationale du Pays de Montbéliard.
La compagnie est aidée par le Ministère de la Culture et de la Communication, la DRAC de Bourgogne-Franche-Comté, au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée et Atelier de Fabrique Artistique, la Ville de Besançon, le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et le Conseil départemental du Doubs. Photo : Claude Journu et Stephan GirardLES LETTRES D’AMOUR DE LA RELIGIEUSE PORTUGAISE
Gabriel De Guilleragues / Compagnie Ultima Necat
JEUDI 15 AVRIL À 20H
THÉÂTRE
DURÉE : 50 MIN
TARIF : 7€ / 12€ / 15€
CRÉATIONMise en scène, scénographie et interprétation : Gaël Leveugle
Assistanat : Louisa Cerclé
Composition musicale et diffusion sonore : Jean-Philippe Gross
Scénographie et lumière : Julien Defaye
Conception technique, lumière, vidéo et régie générale : Frédéric ToussaintUne jeune femme parle. Elle est enfermée dans un couvent, au Portugal. Elle s’adresse à son amant, un chevalier français demeuré quelques temps en garnison près de son cloître. Il est rentré en France et il ne répond plus. Elle lui adresse cinq lettres, qui révèlent les mouvements les plus sensibles de ses extases amoureuses ; cinq actes d’une tragédie intérieure, depuis les premières envolées vertigineuses jusqu’à la rupture brutale.
Publiées pour la première fois en 1669, les Lettres connurent un immense succès et suscitèrent de nombreuses réactions : qui était Mariana et à qui adressait-elle ces mots enflammés ? Gaël Leveugle adapte et joue ce roman majeur, demeuré célèbre pour être un des témoignages les plus authentiques de la passion féminine. Pourtant, tout porte à croire qu’il fut écrit par Gabriel de Guilleragues, un courtisan bordelais.
Un homme aurait donc su placer le désir ardent d’une religieuse, au cœur d’un roman. De même, un homme peut-il porter au plateau les plus grandes extases féminines ? C’est l’histoire des masques qui nous ramènent à nos propres ambivalences : quelle est le partage du féminin entre nous… et en nous ? Et quelle est la part d’expression qui lui est accordée, pour passer du désir à l’existence ?
La compagnie Ultima Necat bénéficie de l’aide pluriannuelle au développement de la Région Grand Est et est soutenue par la Ville de Nancy et le Conseil Départemental de Meurthe et Moselle. Photo : Frédéric Toussaint
PAN !
Marius Von Mayenburg / Compagnie Premiers Actes
JEUDI 8 AVRIL À 20H
THÉÂTRE
DURÉE : 1H50
TARIF : 7€ / 12€ / 15€
CRÉATIONAvec : Léonard Berthet-Rivière, Nina Blanc, Pauline Desmet, Émile Falk-Blin, Titouan Quittot et Fabien Magry
Texte : Marius von Mayenburg
Mise en scène : Thibaut Wenger
Traduction : Joséphine de Weck
Scénographie : Arnaud Verley
Costumes : Claire Schirck
Lumières : Matthieu Ferry
Musique, sons : Grégoire Letouvet, Geoffrey Sorgius
Vidéo : Pierre Mallaisé, Isabelle Nouzha, Xavier Pique
Assistanat mise en scène : Médéa Anselin, Anna SolominDès sa naissance, le petit Ralph Pan est un monstre, un enfant insupportable, égoïste, imbu de lui-même. Et il le sait. Il est arrivé pour retourner le monde, le sortir de sa paralysie. Il a de grands projets. Ses parents – des bobos qui surprotègent cet enfant-roi -voient en lui un génie. Mais lui, voit encore plus loin. De grands bouleversements sont aujourd’hui en cours et nous avons besoin d’hommes forts qui promettent de se débrouiller seuls. Ralf se montre tantôt un adulte très enfantin ou un enfant très adulte, et s’en prend à tous ceux qui lui barrent la route. Nous suivrons différentes étapes de sa vie, avec ses parents, sa baby- sitter, ses voisins ou son professeur de violon. En frôlant l’absurde…
Dramaturge à la Schaubühne, Marius von Mayenburg a écrit cette pièce en 2017, juste après l’élection de Donald Trump qui a suivi celles d’Erdogan, Poutine, Orban, Kaczynski… Comme une réaction allergique à ces leaders machos et à leurs réponses simplistes à des questions complexes, il créé Ralph Pan, ce personnage au nom qui claque comme un slogan, raciste, misogyne, égoïste et incapable d’accepter les critiques.Thibaut Wenger et sa bande s’emparent de cette comédie féroce, présentée pour la première fois en français dans une traduction de Joséphine de Weck, où on tire sans complaisance sur tout ce qui bouge, à commencer par la bien-pensance générale de notre époque.
Production : Premiers Actes, compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture / DRAC Grand Est en coproduction avec le Théâtre Varia, Bruxelles ; la Coop asbl et Shelter Prod. avec le soutien du tax-shelter du gouvernement fédéral belge, de la COCOF – Fonds d’acteurs et de la SPEDIDAM.
La pièce PAN ! de Marius von Mayenburg (traduction de Joséphine de Weck) est représentée par L’ARCHE – agence théâtrale. Création en français du 13 au 24/10/2020 au Théâtre Varia, Bruxelles Photo : DRLE BESTIAIRE D’HICHEM
Jeanne Mordoj / Compagnie BAL
JEUDI 1er AVRIL À 14H15
VENDREDI 2 AVRIL À 10H ET 14H15CIRQUE
DURÉE : 45 MIN
TARIF : 5€ / 7€ / 8€ / SCOLAIRE
DÈS 6 ANSAvec : Hichem Chérif et Julia Brisset
Création et mise en scène : Jeanne Mordoj
Création musicale et régie son : Mathieu Werchowski
Création lumières : Jean-Yves Courcoux
Scénographie : Jeanne Mordoj et Yvett Rotscheid
Costumes : Yvett Rotscheid
Construction : Silvain Ohl
Régie lumière et construction : Manuel Majastre
Régie générale et régie plateau : Éric GrenotDans une arène qui nous rapproche des artistes, un acrobate et une équilibriste, nous emmènent en un voyage joyeux et troublant dans l’étrangeté animale. Ce spectacle avec peu de mots, où ce sont les corps qui parlent, nous met nez à nez avec l’énergie brute des bêtes. Tel un montreur d’animaux forains, Hichem expose ceux qui vivent en lui. Sans masque ni artifice, il change de nature et devient quadrupède, oiseau, primate. L’acrobate ne singe pas la bête ; mais par une posture, un regard, un bond saisissant de vérité, il impose sa présence, son esprit. L’exubérance joviale du chien nous fait rire. Le balancement mélancolique du chimpanzé nous émeut. La noblesse étonnée de l’échassier au sol nous captive et la puissance flegmatique du fauve impassible nous fascine. Ils nous font frémir aussi par leur sauvagerie indomptable et leurs sauts imprévisibles, jusqu’à nous effleurer.
Le Bestiaire d’Hichem transmet aux plus jeunes le goût de jouer intensément, de s’inventer hors des sentiers battus, d’oser franchir la barrière des conventions. Transgression et transformation : voici des notions qui auront une résonance particulière chez les enfants qui entrent précisément dans l’âge où il leur est demandé d’être raisonnables…
Production : compagnie BAL. Coproduction : Cirque-Théâtre d’Elbeuf, pôle national des arts du cirque de Normandie, Les Subsistances, laboratoire international de recherche artistique – Lyon, Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon, Tandem, scène nationale – Douai, Le Carré, scène nationale du pays de Château-Gontier, Le Carré Magique, Pôle National des arts et du cirque en Bretagne – Lannion Trégor.
Avec le soutien du Cube / cie La Belle Meunière – Hérisson, de l’Académie Fratellini, centre d’art et de formation aux arts du cirque, du Plus Petit Cirque du Monde – Bagneux, de Crying out Loud – Londres (GB) et de la Ville de Besançon, du Département du Doubs, de la région Bourgogne-Franche-Comté , de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté au titre de l’aide au projet et du Ministère de la Culture – commission nationale d’aide à la création pour les arts du cirque. La compagnie BAL est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Bourgogne-Franche Comté. Photo : Géraldine AresteanuL’ERRANCE EST HUMAINE
Jeanne Mordoj / Compagnie BAL
JEUDI 1er AVRIL À 20H
CIRQUE
DURÉE : 1H
TARIF : 7€ / 12€ / 15€Création et interprétation : Jeanne Mordoj
Accompagnement : Pierre Meunier
Création musicale et interprétation : Mathieu Werchowski
Création lumières : Jean-Yves Courcoux
Scénographie : Jeanne Mordoj et Yvett Rotscheid
Costumes : Yvett Rotscheid
Accompagnement pour le travail corporel : Olivia Cubero
Conception de la machinerie et construction : Silvain Ohl
Régie lumière et construction : Manuel Majastre
Régie générale et régie plateau : Éric GrenotDans un espace forain circulaire, au plus proche du public qui peut saisir le moindre de ses souffles ou la plus infime tension de son corps, Jeanne Mordoj regarde en face l’étrangeté tapie en l’être humain. Au centre de l’arène, elle exhibe son corps et ses voix (la voix libre du dehors et celle de la ventriloquie), nous raconte la fragilité des certitudes et la nécessaire transformation de l’être, car elle est gage de vie. Elle joue des ombres et des lumières, chausse sa tête d’un sac, y trace d’une main aveugle les contours d’un visage, apparaît et disparaît derrière des tulles troubles, voyage d’un état à un autre. Incroyable de présence, elle dessine ses paysages intérieurs. Lumières filtrantes, opacité, transparence, ombres et lueurs, tout suggère les changements dont le corps et l’âme sont les proies. Avec une grande délicatesse, l’artiste déploie un spectacle où l’indécision est érigée en principe moteur. Et que cela fait du bien d’avoir le droit de douter, dans ce monde efficace qui ne souffre ni vagabondage intérieur ni remise en question !
Dans le spectacle vivant, Jeanne Mordoj suit son chemin en artiste indomptable. Créatrice et interprète de spectacles, elle avance aux lisières du théâtre et des arts du cirque, en zigzag sur la ligne du convenu et du raisonnable. Contorsionniste et jongleuse, elle est aussi ventriloque et autrice de spectacles grattants dans lesquels sa présence charnelle déroute et jette le trouble.Production : compagnie BAL. Coproduction : Cirque-Théâtre d’Elbeuf, pôle national des arts du cirque de Normandie, Les Subsistances, laboratoire international de recherche artistique – Lyon, Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon, Tandem, scène nationale – Douai, Le Carré, scène nationale du pays de Château-Gontier, Le Carré Magique, Pôle National des arts et du cirque en Bretagne – Lannion Trégor. Avec le soutien du Cube / cie La Belle Meunière – Hérisson, de l’Académie Fratellini, centre d’art et de formation aux arts du cirque, du Plus Petit Cirque du Monde – Bagneux, de Crying out Loud – Londres (GB) et de la Ville de Besançon, du Département du Doubs, de la région Bourgogne-Franche-Comté , de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté au titre de l’aide au projet et du Ministère de la Culture – commission nationale d’aide à la création pour les arts du cirque.
La compagnie BAL est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Bourgogne-Franche Comté. Photo : Géraldine Aresteanu