I WOKE UP IN MOTION
Collectif Porte27
MERCREDI 19 MAI À 20H
CIRQUE / VIDÉO / MUSIQUE
DURÉE : 1H
TARIF : 7€ / 12€ / 15€
CRÉATIONREPORT SAISON 19/20
Écriture, images et corps : Vasil Tasevski
Lumières : Elsa Revol
Musique, interprétation : Julien Chamla, Marco Quaresimin, Lawrence Williams
Son : Alexis Auffray
Aide à l’écriture, poésie : Marion Collé
Stylisme : Aurore Thibout
Regard chorégraphique : Élodie Sicard
Dessin : Suzanne Sebö
Programmation : Étienne Landon
Administration : Anne Delépine
Production : Triptyque Production / Marie PluchartPièce de cirque croisant arts plastiques, danse, vidéo et musique improvisée, I woke up in motion tente de répondre à cette question : comment rendre palpable le sentiment d’errance, indissociable du désir d’un ailleurs et d’une confrontation à un présent ?
Sur le plateau, un homme chemine, irrésistiblement attiré par une issue pourtant incertaine. Tantôt en proie à l’angoisse, ou submergé par de soudaines bouffées d’espoir, il ne cesse d’avancer. Il tourne, s’élance, plonge en lui-même, ralentit, accélère, se perd, se retrouve, broie ses souvenirs, se tend vers son but, s’étale, vaincu, se relève, blême, s’arme de courage, vainqueur, cache ses pleurs, rit… Il se dégage du passé et va de l’avant, leste, toujours en vie.
« Il n’en finit pas de migrer. Plus il avance, plus la route s’étire.
Le temps s’étend, le présent se dissocie peu à peu du but.
Le but s’éloigne et alors, le présent envahit tout.
Il part, et ça fait dix ans qu’il n’arrive pas à arriver. Sa vie s’efface.
C’est quoi « être vivant », lorsqu’on erre à l’infini ? »Production : Porte27. Coproductions : Théâtre de la Madeleine (Troyes) ; Festival des 7 collines (Saint-Etienne) ; AY ROOP (Rennes), le Manège-Scène nationale, Reims ; Espace Périphérique –EPPGHV La Villette (Paris), Cirque Jules Verne (Amiens), Centre Pablo Picasso (Homécourt).
Partenaires et résidences : Espace Périphérique (Mairie de Paris, Parc de la Villette) ; Lyncéus Festival, Binic ; AY-ROOP, scène de territoire pour les arts de la piste, Rennes ; Cirque Jules Verne, Pôle cirque d’Amiens ; Centre Pablo Picasso, Homécourt. Avec le soutien de Latitude 50 – Pôle des arts du cirque et de la rue (Marchin, Belgique), de la DRAC Grand Est au titre de l’aide aux compagnies conventionnées et de la Région Grand Est au titre de l’aide à la résidence triennale.
Le Collectif Porte27 est associé au Nouveau Relax, scène conventionnée de Chaumont pour la saison 2020/2021et au Centre Pablo Picasso scène conventionnée (Homécourt) et à Cirk’Eole (Montigny-les-Metz) de 2019 à 2022. Photo : Vasil TasevskiJE N’AI PAS EU LE TEMPS D’Y PENSER, C’EST ARRIVÉ !
Jérôme Brabant / Compagnie L’Octogonale
MARDI 11 MAI À 20H
DANSE
DURÉE : 50 MIN
TARIF : 7€ / 12€ / 15€
CRÉATIONAvec : Jérôme Brabant, Maud Pizon, Elodie Sicard et Nina Vallon
Conception, chorégraphie, scénographie : Jérôme Brabant
Création et interprétation musicale : Anthony Laguerre
Création lumière : Françoise Michel
Costumes : Augustin Rolland
Administration et production : Perrine Brudieu, Guillaume Fernel« I didn’t have time to think about it, it just happened ! » Siouxsie Sioux, chanteuse du groupe Siouxsie and the Banshees – 11 juillet 1977, Vortex Club de Londres.
Lors de leur premier concert en 1976, le groupe Siouxsie and The Banshees donne une performance improvisée de 20 minutes basée sur le morceau « The Lord’s Prayer ». A l’issue du concert le groupe se sépare. Aucun d’eux n’avait appris la musique, ni chanté auparavant. Tout s’est passé dans l’instant.
« C’est cette notion de l’instantané qui m’intéresse ici précisément, et qui sera la fondation de cette création. La pièce s’inspirera et rendra hommage au punk, pour lequel j’ai toujours eu une grande fascination. Avec son côté « do it yourself », ce mouvement représente le retour à la spontanéité par la simplicité de son phrasé musical. De mouvements volontairement désarticulés en passages formellement dessinés, une relation étroite se tissera entre les quatre danseurs et un musicien. » Jérôme Brabant
Je n’ai pas eu le temps d’y penser, c’est arrivé ! recherchera ce plaisir primitif de danser jusqu’à l’ivresse et de partager cette griserie avec le public. Jérôme Brabant avait charmé le public du Nouveau Relax avec A taste of Ted, une conférence dansée à la fois délicate et espiègle, autour du couple chorégraphique Ruth Saint Denis et Ted Shawn. Nous le retrouvons à l’occasion de cette création et en tant qu’artiste associé de la saison au Nouveau Relax.
Partenaires : L’Université de Reims Champagne-Ardennes, le Nouveau Relax, Scène conventionnée de Chaumont, Le Manège, Scène nationale de Reims, l’ACB, Scène nationale de Bar-le-Duc.
Création au Nouveau Relax, Scène conventionnée de Chaumont. Photo : Myriam TirlerLA MÉMOIRE DE L’EAU
Compagnie Pernette
MERCREDI 21 AVRIL À 20H
DANSE
DURÉE : 1H ENVIRON
TARIF : 7€ / 12€ / 15€Dans une piscine de Chaumont (précisée ultérieurement)
CRÉATIONAvec : Léa Darrault, Jessie-Lou Lamy-Chappuis, Claire Malchrowicz, Anita Mauro
Chorégraphie : Nathalie Pernette
Assistanat : Regina Meier
Création lumières : Catherine Chavériat
Création musique : Franck Gervais
Costumes : Fabienne Desflèches
Direction technique : Stephane Magnin
Ensemblier / recherche scénographique : David EichenbergerÉlément trouble et double, tout à la fois sombre et limpide, douce et furieuse, maternelle et mortelle, joueuse et ténébreuse, peuplée d’êtres fantastiques, réels ou imaginaires : l’eau fascine. C’est un magnifique réservoir d’images poétiques, de souvenirs enfouis, d’histoires partagées et de reflets de notre intimité. La Mémoire de l’eau se conçoit comme une rêverie chorégraphique, un voyage réel ou imaginaire fouillant à la fois la part sombre, légère et ludique de cet indispensable élément.
« Plonger et resurgir, disparaître lentement, travailler à la beauté d’une presque immobilité et à la flottaison, troubler d’un geste le miroir de la surface, traverser d’une rive à l’autre, se noyer ou glisser au fil de l’eau à la manière d’Ophélie. Chercher le geste liquide, lisse et coulant, l’extrême fluidité d’une danse. À l’inverse, tenter un corps secoué de l’énergie de la tempête, du tourbillon, se perdant dans des courants contraires imaginaires. Organiser ricochets, clapotis, giclées et plongeons en une joyeuse partition. Toucher à la caresse, à la relation sensuelle des eaux et des corps. S’inspirer des êtres fantastiques nés de l’eau : sirènes, dragons des eaux, monstres marins translucides des grands fonds, ondines, nixes, nymphes secrètes, séductrices et dangereuses… » Nathalie Pernette
Productions : Association NA/Compagnie Pernette ; Les 2 Scènes – Scène nationale de Besançon ; Le Théâtre – Scène nationale de Saint-Nazaire ; Théâtre d’Auxerre – résidence en milieu scolaire ; DRAC Bourgogne-Franche-Comté – résidences territoriales en milieu scolaire ; Le Moulin Fondu – CNAREP de Garges-les-Gonesse, Les Ateliers Frappaz – CNAREP de Villeurbanne ; Atelier 231 – CNAREP de Sotteville-lès-Rouen ; Sur le pont – CNAREP de La Rochelle ; La Coopérative 2R2C ; Eclat(s) de rue – Saison des Arts de la rue de Caen. (coproductions en cours)
Avec le soutien du Conseil Départemental du Doubs et de la Ville de Besançon. Photo : MeluneWORKSHOP THÉÂTRE
Thibaut Wenger – Compagnie Premiers Actes
À la découverte de Marius Von Mayenburg
DU LUNDI 28 OCTOBRE AU VENDREDI 1er NOVEMBRE, de 14h à 19h
À partir de 15 ans (publics amateurs et professionnels)Marius Von Mayenburg, né en 1972, est un auteur allemand incontournable de sa génération, aujourd’hui joué bien au-delà des frontières européennes. Associé à la Schaubühne de Berlin, son théâtre travaille essentiellement sur ces champs de bataille que sont la famille, l’institution… Son écriture directe, brutale, dérangeante et parfois excessive frise volontiers avec le non-sens et les limites du théâtre. Au printemps prochain à Bruxelles, Pan! sa dernière pièce, sera créée pour la première fois en langue française par Thibaut Wenger.
Cet workshop proposera de découvrir l’écriture de Mayenburg, au travers de la traduction en chantier de Pan! mais aussi d’autres textes comme Pièce en plastique, que les participants seront amenés à mettre en jeu.
INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS :
03.25.01.68.80
accueil@lenouveaurelax.frÉCRIRE LE FIL #2
Collectif Porte27
LES MERCREDIS 4 MARS, 8 ET 29 AVRIL, 13 MAI – De 13h30 à 17h30
Atelier « parents / enfants » à partir de 6 ansPartons à la découverte de l’univers artistique du Collectif Porte27 ! Cet atelier sera un moment privilégié pour mettre en partage des mots et diverses pratiques circassiennes. On cherchera les chemins pour exprimer, avec justesse notre ressenti intime. On traversera le fil en se mettant à l’écoute de nos sensations. On donnera corps aux images qui nous habitent, tout en questionnant les notions de brisure, de marge, de limite et de déséquilibre. Des temps pour soi, pour l’autre, pour le plaisir : ces journées seront conçues comme des espaces ouverts au jeu et à la rencontre.
INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS :
03.25.01.68.80
accueil@lenouveaurelax.frLES LETTRES D’AMOUR DE LA RELIGIEUSE PORTUGAISE
Gabriel De Guilleragues / Compagnie Ultima Necat
JEUDI 15 AVRIL À 20H
THÉÂTRE
DURÉE : 50 MIN
TARIF : 7€ / 12€ / 15€
CRÉATIONMise en scène, scénographie et interprétation : Gaël Leveugle
Assistanat : Louisa Cerclé
Composition musicale et diffusion sonore : Jean-Philippe Gross
Scénographie et lumière : Julien Defaye
Conception technique, lumière, vidéo et régie générale : Frédéric ToussaintUne jeune femme parle. Elle est enfermée dans un couvent, au Portugal. Elle s’adresse à son amant, un chevalier français demeuré quelques temps en garnison près de son cloître. Il est rentré en France et il ne répond plus. Elle lui adresse cinq lettres, qui révèlent les mouvements les plus sensibles de ses extases amoureuses ; cinq actes d’une tragédie intérieure, depuis les premières envolées vertigineuses jusqu’à la rupture brutale.
Publiées pour la première fois en 1669, les Lettres connurent un immense succès et suscitèrent de nombreuses réactions : qui était Mariana et à qui adressait-elle ces mots enflammés ? Gaël Leveugle adapte et joue ce roman majeur, demeuré célèbre pour être un des témoignages les plus authentiques de la passion féminine. Pourtant, tout porte à croire qu’il fut écrit par Gabriel de Guilleragues, un courtisan bordelais.
Un homme aurait donc su placer le désir ardent d’une religieuse, au cœur d’un roman. De même, un homme peut-il porter au plateau les plus grandes extases féminines ? C’est l’histoire des masques qui nous ramènent à nos propres ambivalences : quelle est le partage du féminin entre nous… et en nous ? Et quelle est la part d’expression qui lui est accordée, pour passer du désir à l’existence ?
La compagnie Ultima Necat bénéficie de l’aide pluriannuelle au développement de la Région Grand Est et est soutenue par la Ville de Nancy et le Conseil Départemental de Meurthe et Moselle. Photo : Frédéric Toussaint
PAN !
Marius Von Mayenburg / Compagnie Premiers Actes
JEUDI 8 AVRIL À 20H
THÉÂTRE
DURÉE : 1H50
TARIF : 7€ / 12€ / 15€
CRÉATIONAvec : Léonard Berthet-Rivière, Nina Blanc, Pauline Desmet, Émile Falk-Blin, Titouan Quittot et Fabien Magry
Texte : Marius von Mayenburg
Mise en scène : Thibaut Wenger
Traduction : Joséphine de Weck
Scénographie : Arnaud Verley
Costumes : Claire Schirck
Lumières : Matthieu Ferry
Musique, sons : Grégoire Letouvet, Geoffrey Sorgius
Vidéo : Pierre Mallaisé, Isabelle Nouzha, Xavier Pique
Assistanat mise en scène : Médéa Anselin, Anna SolominDès sa naissance, le petit Ralph Pan est un monstre, un enfant insupportable, égoïste, imbu de lui-même. Et il le sait. Il est arrivé pour retourner le monde, le sortir de sa paralysie. Il a de grands projets. Ses parents – des bobos qui surprotègent cet enfant-roi -voient en lui un génie. Mais lui, voit encore plus loin. De grands bouleversements sont aujourd’hui en cours et nous avons besoin d’hommes forts qui promettent de se débrouiller seuls. Ralf se montre tantôt un adulte très enfantin ou un enfant très adulte, et s’en prend à tous ceux qui lui barrent la route. Nous suivrons différentes étapes de sa vie, avec ses parents, sa baby- sitter, ses voisins ou son professeur de violon. En frôlant l’absurde…
Dramaturge à la Schaubühne, Marius von Mayenburg a écrit cette pièce en 2017, juste après l’élection de Donald Trump qui a suivi celles d’Erdogan, Poutine, Orban, Kaczynski… Comme une réaction allergique à ces leaders machos et à leurs réponses simplistes à des questions complexes, il créé Ralph Pan, ce personnage au nom qui claque comme un slogan, raciste, misogyne, égoïste et incapable d’accepter les critiques.Thibaut Wenger et sa bande s’emparent de cette comédie féroce, présentée pour la première fois en français dans une traduction de Joséphine de Weck, où on tire sans complaisance sur tout ce qui bouge, à commencer par la bien-pensance générale de notre époque.
Production : Premiers Actes, compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture / DRAC Grand Est en coproduction avec le Théâtre Varia, Bruxelles ; la Coop asbl et Shelter Prod. avec le soutien du tax-shelter du gouvernement fédéral belge, de la COCOF – Fonds d’acteurs et de la SPEDIDAM.
La pièce PAN ! de Marius von Mayenburg (traduction de Joséphine de Weck) est représentée par L’ARCHE – agence théâtrale. Création en français du 13 au 24/10/2020 au Théâtre Varia, Bruxelles Photo : DRL’ERRANCE EST HUMAINE
Jeanne Mordoj / Compagnie BAL
JEUDI 1er AVRIL À 20H
CIRQUE
DURÉE : 1H
TARIF : 7€ / 12€ / 15€Création et interprétation : Jeanne Mordoj
Accompagnement : Pierre Meunier
Création musicale et interprétation : Mathieu Werchowski
Création lumières : Jean-Yves Courcoux
Scénographie : Jeanne Mordoj et Yvett Rotscheid
Costumes : Yvett Rotscheid
Accompagnement pour le travail corporel : Olivia Cubero
Conception de la machinerie et construction : Silvain Ohl
Régie lumière et construction : Manuel Majastre
Régie générale et régie plateau : Éric GrenotDans un espace forain circulaire, au plus proche du public qui peut saisir le moindre de ses souffles ou la plus infime tension de son corps, Jeanne Mordoj regarde en face l’étrangeté tapie en l’être humain. Au centre de l’arène, elle exhibe son corps et ses voix (la voix libre du dehors et celle de la ventriloquie), nous raconte la fragilité des certitudes et la nécessaire transformation de l’être, car elle est gage de vie. Elle joue des ombres et des lumières, chausse sa tête d’un sac, y trace d’une main aveugle les contours d’un visage, apparaît et disparaît derrière des tulles troubles, voyage d’un état à un autre. Incroyable de présence, elle dessine ses paysages intérieurs. Lumières filtrantes, opacité, transparence, ombres et lueurs, tout suggère les changements dont le corps et l’âme sont les proies. Avec une grande délicatesse, l’artiste déploie un spectacle où l’indécision est érigée en principe moteur. Et que cela fait du bien d’avoir le droit de douter, dans ce monde efficace qui ne souffre ni vagabondage intérieur ni remise en question !
Dans le spectacle vivant, Jeanne Mordoj suit son chemin en artiste indomptable. Créatrice et interprète de spectacles, elle avance aux lisières du théâtre et des arts du cirque, en zigzag sur la ligne du convenu et du raisonnable. Contorsionniste et jongleuse, elle est aussi ventriloque et autrice de spectacles grattants dans lesquels sa présence charnelle déroute et jette le trouble.Production : compagnie BAL. Coproduction : Cirque-Théâtre d’Elbeuf, pôle national des arts du cirque de Normandie, Les Subsistances, laboratoire international de recherche artistique – Lyon, Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon, Tandem, scène nationale – Douai, Le Carré, scène nationale du pays de Château-Gontier, Le Carré Magique, Pôle National des arts et du cirque en Bretagne – Lannion Trégor. Avec le soutien du Cube / cie La Belle Meunière – Hérisson, de l’Académie Fratellini, centre d’art et de formation aux arts du cirque, du Plus Petit Cirque du Monde – Bagneux, de Crying out Loud – Londres (GB) et de la Ville de Besançon, du Département du Doubs, de la région Bourgogne-Franche-Comté , de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté au titre de l’aide au projet et du Ministère de la Culture – commission nationale d’aide à la création pour les arts du cirque.
La compagnie BAL est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Bourgogne-Franche Comté. Photo : Géraldine AresteanuBÉRÉNICE PAYSAGES
D’après Jean Racine / Frédéric Fisbach
MARDI 16 MARS À 20H
THÉÂTRE
DURÉE : 55 MIN
TARIF : 7€ / 12€ / 15€Avec : Mathieu Montanier
Adaptation : Frédéric Fisbach et Mathieu Montanier
Mise en scène : Frédéric Fisbach
Scénographie : Charles Chauvet
Création Lumière : Léa MarisUn acteur dans sa loge après une représentation ; il est seul, se démaquille, se change. Il est dans ce temps si particulier de l’entre-deux, pas encore complètement sorti de la fiction alors qu’une autre réalité pointe déjà le bout de son nez. Tout en se préparant à rentrer dans l’autre vie, celle qui commence dès la sortie du théâtre, il attend que son téléphone portable résonne. Les dialogues de Bérénice continuent à le traverser, par fragments. Il reçoit le message tant attendu : rendez-vous reporté, annulé ? Plus rien ne presse, il s’attarde alors dans la loge ; il traîne dans ce sas, ce passage entre deux mondes.
D’une italienne, légère, distante, l’air de rien, il bascule dans la pièce. Son esprit s’emballe, son corps le suit. Il oscille entre masculin et féminin, il est Titus, il est Bérénice, il est Antiochus. Rattrapé par le texte de Racine, serait-il aussi un amant éconduit ? À travers lui, nous plongeons dans la douleur de la séparation, jusqu’à ne plus distinguer qui de l’acteur ou du personnage s’adresse à nous. Une apnée bouleversante dans ce que le théâtre révèle de plus mystérieux : la confusion entre un texte et celui qui l’incarne.« L’androgyne et captivant Mathieu Montanier s’immisce dans les tours et détours d’une séparation. Titus, que le pouvoir appelle, abandonne Bérénice, tandis qu’Antiochus, confident malheureux, assiste à cette déchirure. Il faut du temps pour quitter l’autre. A l’impossibilité de l’amour il n’y a qu’une alternative : la mort. Implacable trajectoire tragique que la représentation, épurée mais sensuelle, soumet à nos consciences. C’est parfait. »
TéléramaProduction : Ensemble Atopique II – compagnie conventionnée DRAC PACA
Soutiens : Théâtre de Gennevilliers et Théâtre du Belleville
Photo : Matthieu EdetCHAQUE JOUR UNE PETITE VIE
Compagnie Méli-Mélodie
JEUDI 11 ET VENDREDI 12 MARS À 9H ET 10H30
SAMEDI 13 MARS À 11HTHÉÂTRE MUSICAL
DURÉE : 35 MIN
TARIF : 5€ / 7€ / 8€ / SCOLAIRE
DÈS 3 ANSREPORT SAISON 19/20
Avec : Marion Guy et Charlotte Renouard
Conception : Esther Thibault
Composition et écriture : Esther Thibault et Sylvia Walowski
Regard extérieur : Julie Minck
Création lumières : Luc Souche
Costumes : Sabine Armand
Chargée de production : Gaëlle MafartJ’aime le jour de mon anniversaire, rallumer les bougies, souffler mille fois. J’aime les jours d’été, sentir le sable sous mes pieds. J’aime les jours d’école, quand arrive l’heure des mamans… Chacun d’entre nous se souvient de ces moments, plaisirs simples ou grands rituels de l’enfance.
Au fil de petites histoires courtes, deux comédiennes les font revivre en chansons, dans une exploration sonore en français, japonais ou polonais, à la croisée des musiques traditionnelles et actuelles. La musicalité des mots, la texture des voix et la surprise des sons avivent les sensations et les émotions. Un spectacle sensible, délicat et intimiste où l’on se sent comme dans un cocon. Un condensé de saynètes tendres, d’instants présents, de rencontres, de partages…« Un univers musical harmonieux qui sait faire naître l’étincelle du sourire et le plaisir de l’émotion. »
Télérama SortirProduction : Compagnie Méli Mélodie. Co-production : Théâtre Antoine Vitez – Ivry, JM France, Paloma
Résidences et soutiens : Eveil Artistique – Scène conventionnée pour le jeune public, Théâtre Jacques Cœur.
Ce spectacle a reçu l’aide de la Spédidam et l’aide à la création de la Région Occitanie et de la Ville de Montpellier. Il est soutenu par la Sacem.La compagnie est conventionnée par le département de l’Hérault.
Photo : Grégoire Édouard